Emblème de la réforme lancée à Cuba pour sauver une économie au bord de la faillite, l'entreprise privée passe par 178 petits métiers dont l'ouverture aux travailleurs indépendants vise à créer une nouvelle culture de services au sein d'un système où l'Etat est omniprésent. Une litanie de petits métiers ouverts aux Cubains qui veulent se mettre à leur compte (cuentapropia) recouvre de nombreuses activités que l'Etat tente de réguler. Si pour l'instant un sur cinq de ces nouveaux auto-entrepreneurs "cuentapropistas", ont choisi la restauration et ouvrent un paladar (restaurant privé) dans leur propre salle à manger, où une minuscule caféteria sur leur pas-de-porte, d'autres activités se développent : coiffure et salon de beauté, artisanat, informatique, coopératives d'électricité, de transport, de construction et même immobilier !